Ace McKenzie
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Date d'inscription : 16/10/2011
Pseudo : GC
Crédits : Axelle
△ Age : 31 y.o.
VENTRICULAR ACTIVITY
△ Fonction: Pilote
△ Service:
△ Bipper:
 |  Sujet: How often have I lain beneath rain on a strange roof, thinking of home. 01.11.11 9:57 | |
|   « O’Hare Control, de County One, je quitte la fréquence, bonne journée ! » « Bien reçu, County One. O’Hare, terminé. » Ace coupa la radio de l’hélicoptère alors qu’il le stabilisait sur la plateforme du toit de l’hôpital. Un bref et rapide coup d’œil vers la carlingue de l’appareil et il voyait déjà les urgentistes s’affairer pour amener la victime vers l’ascenseur et l’emmener ensuite vers les salles d’opération. Un soupir de soulagement quitta la bouche du pilote. Son boulot avait été fait, et il avait été bien fait. Cette fois-ci, ça avait été un accidenté de la route, et Mac retrouvait dans ce genre de mission la tension et le stress qu’il pouvait avoir alors qu’il pilotait un hélicoptère d’attaque au dessus de l’Irak ou de l’Afghanistan. Sauf que là, il sauvait des vies, bien sûr. Rapidement, il baissa la puissance de son moteur et les pâles de l’hélicoptère ralentirent aussitôt, jusqu’à s’arrêter complètement. Enlevant son casque, le pilote se laissa complètement aller dans son fauteuil, essayant d’évacuer la tension accumulée lors du vol. Il sortit aussitôt un cure-dents de son blouson, qu’il cala immédiatement au coin de ses lèvres, avant de descendre de l’appareil. Ace lâcha un sourire poli à l’équipe technique qui s’occupait déjà de ravitailler l’hélicoptère tandis qu’il effectuait les vérifications d’après-vol autour.
Mac se dirigea ensuite vers les petits locaux de l’équipe du toit, véritable havre de paix pour eux. Comme à son habitude, il s’affala dans un des fauteuils en cuirs disposés ici et là, avant de se relever pour se servir une tasse de café et chercher le journal. Grand enfant, il commença par lire la page des cartoons, avant de se consacrer aux résultats sportifs et enfin à la grille de mots fléchés encore vierge. Le pilote espérait pouvoir profiter de cet instant de calme, et espérait qu’une autre alerte ne se déclencherait pas. Cette quasi routine le surprenait un peu, et le changeait de son passage sous les drapeaux ou l’imprévu dirigeait sa vie. Mais tout comme à l’armée, la charge de travail du pilote n’était pas élevée. Il devait faire en moyenne deux à trois vols par jour, à n’importe quelle heure, voire moins. Le reste de ses astreintes, il le passait dans ce petit local de l’équipe technique chargée de l’hélicoptère, sur le toit. Il y avait tout le confort nécessaire : leur petit coin popote avec cafetière et cuisinière comprenant ses fauteuils en cuir ou toute l’équipe aimait se prélasser durant la journée. Il y avait également une petite zone de repos, ou quelques lits de camps siégeaient.
Sirotant son café, Ace s’était laissé complètement allé, se sentant même à deux doigts de piquer une petite sieste réparatrice. C’est alors qu’il put voir les portes de l’ascenseur qui menait au toit s’ouvrir. Pensant au début à un retour d’un des membres du personnel de l’équipe d’urgentistes qui l’avait accompagné sur son vol vers les lieux de l’accident, il fut surpris d’en voir sortir une jeune médecin ou infirmière, visiblement à bout de nerfs. Sa surprise fut néanmoins rapide. Il était de notoriété publique au County que le toit était un havre de paix pour tous ceux qui le désiraient. Beaucoup d’étudiants, d’infirmiers ou de médecins venaient s’y réfugier lorsqu’ils voulaient décompresser et ils étaient toujours accueillis à bras ouverts par l’équipe technique et les pilotes de l’hôpital qui jouaient un peu le rôle de bonne épaule, les invitant généralement à s’installer autour d’un bon café. Se faisant, le pilote se hissa hors de son siège et partit vers la cafetière, servant une nouvelle tasse. Sortant de la petite cahute, il rejoignit doucement la jeune femme aux cheveux blonds, vêtue d’une blouse blanche accoudée au rebord du toit. Il eut le temps de la détailler alors qu’il s’approchait, et alors qu’il la contournait, Ace fut interpellé par son visage qui lui semblait familier, sans pour autant parvenir à remettre un nom dessus. La jeune inconnue ne semblait pas l’avoir remarqué, et ce n’est que lorsqu’il posa la deuxième tasse sur le rebord du toit qu’elle sursauta, remarquant la présence du pilote. « Désolé. Je ne voulais pas vous faire peur. » Mac enleva le cure-dents de sa bouche, par politesse, puis poussa la tasse vers la jeune femme. « Dure journée ? » |
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