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L'homme commence par être un tube digestif, ensuite un sexe, parfois un cerveau.

Nom △ Noldovan
Prénom △ Cole Henri
Âge △ 27 ans
Date de naissance △ 26 Juillet 1984
Nationalité △ Anglais

prise de sang

Spécialisation : Emergency
Le contenu de votre casier : Un jean de rechange, une blouse, des chaussettes (sales la plupart du temps) un déodorant, une boîte de sucre en pierre, des boules quiès (au cas où j'me retrouve en pédiatrie), des gâteaux secs et une boite de capotes presque vide d'ailleurs. Bref.
Comment prenez-vous votre café ? Un long expresso noir avec un sucre.

" Cole ! Y'a un gosse avec l'arcade ouverte qui vient d'arriver! Va réveiller l'interne de garde! " Putain, un gosse qui traîne dans les rues de Chicago à cette heure ci, je parie qu'il était bourré lui. Oui, à force de travailler en Urgences, on a l'habitude des heures. 14h : Jeunes enfants qui se sont péter la gueule sur le terrain de jeu. 17h: Adolescent bousculé dans les marches du car. 20h: Joueur de football américain blessé à l'entrainement ou pendant le match (Le plus souvent: Fracture ) . 22h: Accidenté de la route ou Vieux bourré retrouvé dans la rue. 3h: Joueurs de football Américain, ayant soit gagné (Fête de la victoire) soit perdue (Boire pour oublier) en coma éthylique ou étudiants de débauche qui ont décidé de s'en mettre une ce soir là. Oui, les gardes sont assez souvent mouvementé par ici. Je dis pas que c'est mauvais, parce que sinon, on s'endormirait sur nos tasses de café (Pardon maman) mais bon, les nuits sont toutes les mêmes. Je pense que je suis pas fait pour les nuits, les urgences, c'est plus drôle le jour, mais bon, on choisit pas ses horaires. " Marny! C'est qui l'interne de garde ce soir? " ; " La petite blonde, un peu naïve, je sais plus son nom " Marny était l'une des plus vieilles infirmières du service d'urgence, alors elle avait appris à ne pas s'attacher à ses petites choses qu'étaient les internes, qui allaient et venaient dans les services, nous refilant toutes les tâches ingrates. Elle avait aussi la vieillesse nécessaire pour leur montrer qu'ils n'étaient pas les patrons ici et que pour travailler avec elle, fallait faire gaffe à ce qu'on allait faire. C'était assez drôle à regarder. Quand à la petite blonde, un peu naïve, c'était Violet. Une petite nouvelle marrante.

Bon d'accord, en fait, Violet, je la connais depuis que j’ai 5 ans. Elle est plus jeune que moi, de deux ans. Sa mère est la meilleure amie de la mienne. Donc depuis notre plus jeune enfance, on est ensemble. Mais Violet a toujours été le contraire de moi. J'étais le rebelle de service, qui sortais avec tout et n'importe quoi au lycée, tandis que Violet faisait partie du club d'abstinence et était présidente du club de sciences. Pourtant, on était les meilleurs amis du monde. D'ailleurs, ce truc de l'abstinence, ça a pas duré très longtemps. Oui, la perte de ma virginité est un élément important de ma vie. C'était l'un de ces soirs où nos mères étaient partis en virée entre copines, nous laissant tous les deux pendant tout un week end. J'avais décidé d'aller en boîte avec des potes pendant que justement Maman et Maman Violet étaient pas là. Mais Violet a voulu m'en empêché. " Cole! S'il te plaît, reste! Maman a dit qu'on devait pas sortir de la maison. " ; " Putain, Violet, mais de quoi t'as peur? Je suis grand, j'ai 17 ans! C'est pas comme si elles allaient le découvrir de toutes façons. " ; " Cole! Me laisse pas toute seule! J'ai peur... " ; " Bah alors viens avec moi, j't'invite! " Et elle m'a suivie. On a fait la fête toute la soirée. Violet a du boire au moins la moitié de son poids en alcool, c'était assez impressionnant ( Enfin, c'est ce dont je me souviens ) . On est rentré complètement beurré à 6h du mat' chez moi, se "chutchutant" l'un l'autre alors que la maison était vide. C'est en passant le pas de ma chambre que ça s'est compliqué. Violet s'est tournée vers moi et m'a embrassé. La suite, je n'en ai que des brides de souvenirs. Violet, nue, au dessus de moi. Violet, nue, en dessous de moi. Violet me chauffant avec ses petites mains innocentes. Violet gémissant. Des brides de souvenirs, mais ce que je sais, c'est que quand je me suis réveillé le lendemain, elle était rentrée chez elle et j'étais nu dans mon lit, comme un con. Depuis, on est toujours ami, mais y'a cette petite chose bizarre du " je t'ai eu à poil à coté de moi, donc maintenant, c'est plus pareil." . Et malheureusement pour elle, j'ai décidé de tourné cette "chose " à mon avantage et de l'emmerder avec ça jusqu'à ce qu'elle recouche avec moi. Ca fait 10 ans que j'attends. Mais maintenant qu'elle fait son internat dans l’hôpital où je travaille, ça va être plus drôle.

" Violet... Violet, Debout! On a un gosse qui pisse le sang aux urgences, faut que tu viennes le recoudre. " ; " Dégage Noldovan, non je coucherais pas avec toi! " Est ce que Mademoiselle Abstinence rêvait encore de moi la nuit? Non, c'était pas possible. Enfin, un peu bizarre, mais bon, j'aime bien ça. Le seul problème avec moi, c'est que j'en ai rien à faire des conséquences de mes actes (Hormis quand c'est un patient bien sur). Elle parlait dans son sommeil, j'avoue que je ne savais pas ça. Sa mère ne m'en avait jamais parlé, ou du moins n'en avait pas parlé à ma mère qui me l'avait répété. J'aurais su ça plus tôt, j'me serais foutu d'elle plus tôt. " Violet, et si je venais dormir à coté de toi, tu dirais quoi? " ; " J'ai froid, tu peux ve... Putain Cole, qu'est ce que tu fous là? " " Bah, tu dormais et fallait que je te réveille. Et d'ailleurs, tu parles pendant ton sommeil tu savais. Et y'a un gosse qui t'attends aux urgences. "

Parfois je me dis que même à 27 ans, on peut être con. Pendant les 5 ans d'études pour être infirmier, on nous l'a souvent dit: " Vous allez voir, à la fin de vos 5 ans, vous aurez grandi. " Mais malheureusement, je n'ai jamais vu cette chose venir, je suis toujours le même adolescent débile Je me souviens de cette autre fois, en 2ème année. On était censé accueillir les 1ères années, mais comme l'avaient fait nos supérieurs, on était plutôt là pour les bizuter. On avait préparé des oeufs, farine, bouteille d'eau, d'huile, pâté pour chat, nourriture à poisson rouge, oui, ils ont morflés. Tout le monde s'est souvenu de notre année. On était bordélique et chiant. Mon coloc' à cette époque avait même entendu parlé de nous chez les ingénieurs. Les ingénieurs! Ces geeks weirdo qui ne sortaient pas de la bibliothèque ou de leur dortoir. Nos blagues étaient assez horribles, mais en même temps, tellement plaisantes pour nous aussi. La deuxième année infirmière était presque devenue une confrérie à nous tous seuls. On organisait nos fêtes, avec nos exigences et nos prix. C'était assez génial. Le seul problème, c'était qu'on a tellement fait les cons cette année là, qu'on en a presque oublié les exam'. Du coup, la moitié de la promo s'est foiré et beaucoup ont été obligés de partir. True story. Moi perso, j'ai réussis à m'en sortit de justesse, c'est pourquoi les années d'après, on a été plus calme. Toujours un peu déjantés mais moins, pour être sure de réussir nos années.

" Passe moi mon tee shirt Cole. " ; " Parce qu'en plus, t'es à poil la dessous? " Mon regard se tourna vers la couverture qui la recouvrait. Violet me regarda avec un oeil désespéré, oui, on m'avait déjà perdue il y a longtemps dans l'univers du sexe. Un vrai pervers. Violet se leva, laissant la couverture derrière elle pour aller chercher son tee shirt. Elle était en sous vêtement en fait. Mais la vue de son petit corps si peu vêtue m'excita tout de même. Dans un mouvement rapide, j'attrapa son tee shirt en vol, le tenant au dessus de moi pour qu'elle vienne le chercher. " Cole, allez arrête! Fait pas le con, rends moi mon tee shirt, y'a un gosse qui attends! " A vrai dire, j'en avais plus grand chose à foutre du gamin. Tout ce qui occupais mon esprit à cet instant, c'était la poitrine de Violet qui se collait à mon torse pour essayer d'attraper son vêtement. Malheureusement, ma virilité me trahit un peu trop vite. Violet lâcha prise, me lancant ce regard dont elle avait le secret: " Pauvre type va! ". Elle me gifla, choppa son tee shirt pendant un moment de faiblesse et s'en alla en marmonnant. Quand à moi, je restais comme un con dans la salle de repos, me tenant la joue en riant, adossé contre un mur. C'est vrai, j'étais un putain de pauvre type.