CREDITS FUCKYEAHGORGEOUSLADIES

j'ai rdv avec l'irm.

Nom △ Ayling.
Prénom △ Bridget.
Âge △ 32 ans.
Date de naissance △ 10 juillet.
Nationalité △ Américaine.

prise de sang

Année d’internat : (pour les internes)
Spécialisation ou souhait de spécialisation : neurochirurgie.
Pourquoi devenir médecin ? le prestige de la blouse blanche.
Le contenu de votre casier : des exemplaires de Playboy, deux barres de céréales, un test de grossesse, deux blouses de rechange, une paire de ciseaux, du shampoing, un caleçon d'homme.
Comment prenez-vous votre café ? ramené par les internes, sur un plateau d'argent (latté, deux sucres).

→ Son père est professeur de biologie, sa mère institutrice, rien ne la prédestinait à choisir la voie médecine, encore moins la chirurgie. L'idée n'est pas venue tout naturellement à elle, ça ne lui avait même jamais traversé l'esprit. Mais arrivée à un certain âge et n'ayant aucune idée de ce qu'elle voulait faire, elle s'est lancé là dedans avec l’appui de papa pour faire quelque chose. Si les autres se sont battus pour avoir une place, Bridget s'est contentée de marcher sur les restes des cadavres de ses petits camarades. C'est une véritable arriviste qui, en plus, réussie mieux que les autres. A vrai dire elle possède un léger avantage : une excellente mémoire qui lui permet un effet éponge radical. Après, elle a bossé un minimum et mis en avant d'autres atouts. Une chose est sûre, sa mère lui a permis de ne jamais se tourner vers la pédiatrie.
→ Son aversion pour les enfants est réelle et fondée : elle ne supporte pas ces petites choses fragiles qui vous pourrissent le quotidien. La jeune femme ne se voit d'ailleurs jamais devenir maman (ce qui explique, entre autre, le test de grossesse qui traine dans son armoire et la pilule qui va avec, autant agir de suite pour éviter un marmot si besoin est). Sa mère (institutrice) n'a jamais compris sa fille qui, contrairement aux autres, ne s'extasiait jamais devant les joues roses d'un nourrisson fraichement né. Ça ressemblait plus à une large géante pour elle. Quant à jouer les baby sitter pour ses amis, autant éviter de lui demander, sa réponse sera catégorique. Rassurez-vous, son horloge biologique va bien et si un jour elle change d'avis, l'adoption sera le meilleur recours (et les critères drastiques).
→ Si Bridget pue l'arrogance, c'est avant tout parce qu'elle considère sa spécialité comme la meilleure (donc sous entendue, elle avec). Elle peut vous pondre un discours, sur le pourquoi du comment elle a raison (parce qu'elle a toujours raison). La pédiatrie, c'est pour les assistés. La traumatologie, pour les sadiques. Les urgences, pour ceux qui ne savent pas ce qu'ils veulent. La dermatologie pour les amis de Ken. La chirurgie plastique pour les obsédés. Elle a, cependant, un minimum de respect pour la cardiologie. Mais alors ne lui parlez jamais pédiatrie et femme enceinte, d'ailleurs elle évite même jusqu'à ce service et envoie généralement un interne si besoin est.
→ Contrairement à beaucoup de ses collègues, elle adore les internes. Du moins, elle voit en eux une utilité certaine : ramener un café, un sandwich, faire des tâches ingrates qu'elle n'a pas envie de réaliser. On sous-estime bien trop ces petits êtres fougueux qui ne demandent qu'à obéir et courir derrière vous. Loin d'être un tyran, Bridget tente de les traiter avec respect (bien que les 3/4 du temps, elle ne se soucie pas d'eux au point de ne même pas écouter ce qu'ils racontent), ce qui s'annonce difficile quand ils s'amusent à être des incapables. Certes, ils sont là pour apprendre, elle peut le comprendre mais quand la jeune femme sort de 48h de garde, sa patience a des limites. Ferme avec eux, elle n'en reste pas moins un bon pédagogue et est toujours ravie d'enseigner son savoir. Mais si vous lui annoncez avec fierté, que la neurochirurgie ne vous intéresse pas plus que ça, vous risquez d'en pendre pour votre grade.
→ Sa vie privée est loin d'être intéressante, pour ne pas dire plate, comme tous les chirurgiens de ce pays à première vue. C'est la raison pour laquelle elle enchaine les histoires qui n'ont aucun avenir. Et pourtant, à chaque fois elle a l'espoir que le clap de fin ne se produise pas. Naïve de croire qu'un homme peut supporter les heures de travail impossibles d'une femme. A choisir entre la chirurgie et un type, le choix sera fait assez rapidement. Donc, elle fait désormais comme tout le monde : elle profite d'une histoire sans lendemain (comment simplifier sa vie au maximum) et s'est achetée une plante verte en caoutchouc qui peuple désormais à elle seule sa vie. Pathétique n'est-ce pas ?