UNALIKE ON TUMBLR

what's the difference between obsession and desire ?

Nom △ Davis.
Prénom △ Russell.
Âge △ 27 ans.
Date de naissance △ 14 Janvier 1984.
Nationalité △ Américaine.

prise de sang

Spécialisation ou souhait de spécialisation : Traumatologie (pour le moment).
Pourquoi devenir médecin ? Pour se sentir utile. Avoir l'impression de compter, de jouer un rôle dans la société et dans la vie des gens. Et aussi un peu pour draguer les filles.
Le contenu de votre casier : Trois paquets de clopes entamés. Un paquet de capotes vide, et un neuf. Son Blackberry. Une bouteille de boisson énergisante. Un paquet de chips. Un sandwich périmé. Un stéthoscope de rechange. Un calendrier avec de jolies filles dévêtues (entretenons le cliché jusqu'au bout). Quelques bouts de papier avec des numéros de téléphones griffonnés à la hâte.
Comment prenez-vous votre café ? Noir. Et très long. Et très souvent.

encéphalogramme

▲ Russell Davis est le fils de Gillian & Theodore Davis, un couple de magnats de la finance officiants à Wall Street. On peut donc dire que l'argent ne lui a jamais fait défaut. Il est riche et ça se sait. Mais pour lui l'argent n'est pas tant une fin qu'un moyen. La médecine sera toujours plus importante que le chèque qu'on lui signe à la fin de chaque mois. Évidemment il ne le crie pas sur tous les toits et beaucoup le prenne simplement pour un grosse de riche imbuvable et prétentieux. Ce qu'il est, la plupart du temps. Très peu de gens savent, par exemple, qu'ils fait des dons -anonymes- réguliers à l'hôpital pour l'achat de nouvelles machines ou le recrutement de nouvelles infirmières.

▲ Il s'oriente pour le moment vers la traumatologie, enchaînant le plus d'interventions possibles dans cette spécialité. Pour autant, il ne s'épanouit vraiment qu'au contact des enfants. La chirurgie pédiatrique, c'est sa vrai drogue. Alors pourquoi ne pas en faire sa spécialité et s'y consacrer ? Parce qu'il aime se mentir et se voiler la face. Parce que la trauma c'est beaucoup plus "badass" et masculin. Parce qu'il aime cette image de chirurgien hardcore qu'il a en sortant d'une intervention de trauma. Mais tout le monde le sait dans l'hôpital, il finira par être l'un des meilleurs chirurgiens pédiatriques du pays. Il est le seul à l'ignorer, ou à ne pas vouloir le reconnaître. Il suffit d'attendre le jour où il se décidera à ouvrir les yeux...

▲ Il a de très mauvais rapports avec son père mais est très proche de sa mère. Il l'appelle d'ailleurs très souvent et passe la voir dès qu'il va à New-York. Les raisons pour lesquelles il déteste son paternel ? Elles sont simples. Il trompe sa mère à tour de bras avec des poufiasses de vingt ans. Russell le sait. Sa mère le sait. Tout le monde le sait. Et personne ne dit rien. Un comportement qui exaspère Russell au plus haut point. Si lui aussi aime les plaisirs charnels et ne se prive guère dans le domaine il a toujours respecté la règle de la fidélité et préfère rompre avec une fille par texto que de coucher avec une nana alors qu'il est déjà "engagé" avec une autre. Nuançons le terme d'engagement puisque Russell en est légèrement incapable. Il n'a vécu qu'une seule histoire d'amour, il y a trois ans, et préfère ne plus y penser et ne plus revivre une telle situation.

▲ Il est propriétaire d'une grande maison en banlieue. Il partage la dizaine de pièces qui la compose avec sa meilleure amie et collègue : Clover Hastings. Il aurait détesté y vivre seul, et la jeune femme s'avère la colocataire idéale. Pas pudique pour un sou, tout aussi chiante que lui, et plutôt douée sous les draps. Russell ne voit pas ce qu'il pourrait lui reprocher (à part sa manie à faire fuir ses conquêtes d'une nuit avant qu'il n'ait pu remettre ça au petit matin). Bref, tout se passe très bien, à la maison en tout cas. Parce qu'il en est tout autre une fois rendus à l'hôpital où tous deux sont des adversaires redoutables. La compétition c'est leur moteur, et ils adorent particulièrement se poignarder dans le dos pour arriver à leurs fins. Ambitieux et prêts à tout pour être les meilleurs ils ne ratent jamais une occasion de faire tomber l'autre de son piédestal. Compétitions et conflits qui se règlent souvent au lit, ou dans la réserve, ou dans une chambre inoccupé - et même une fois à la morgue...

▲ Il est très sportifs. Pas forcément dans le seul but de sculpter son corps déjà parfait, mais également pour se défouler. Il est toujours en trop plein d'énergie et même les longues heures de garde ne suffisent pas à l'épuiser. Il court donc très souvent le matin avant d'aller travailler. Nage dès qu'il le peut. Fait du vélo. De la boxe. Les sports de glisse étaient une de ses grandes passions mais il n'a plus guère le temps de les pratiquer depuis quelques années. Pour autant dès qu'il arrive à se dégager quelques jours de congé il se rend dans la station de ski la plus proche pour se faire plaisir sur les pistes.

Dix flèches à compléter comme vous le souhaiter. De la plus intimes des informations à la plus drôle. Dites nous par exemple quelle a été l'opération la plus dégueulasse à laquelle vous avez été confronté, ou le truc qui a pourri dans votre casier et que vous avez quand même mangé parce que vous aviez trop la dalle bref, des informations sur tout et n'importe quoi.
→ Il a perdu son premier patient le troisième jour de son internat. Un vieil homme de 72 ans, crise cardiaque alors qu'il venait simplement pour une consultation en ortho. Russell ne l'a jamais montré mais cet épisode l'a marqué.
→ Il est tatoué le long des côtes. Une phrase du serment d'Hippocrate : "Je ferai tout pour soulager les souffrances."
→ Il est le pro du Vesper. Le célèbre cocktail de l'agent 007 n'a aucun secret pour lui et est devenu au fil des années son arme de prédilection pour séduire les femmes.
→ Il possède une quantité impressionnante des smokings, chemises et chaussures de toutes marques (de luxe, évidemment), mais passe le plus clair de son temps dans son uniforme de chirurgien.
→ Il porte toujours un anneau au majeur droit et ne supporte pas de devoir l'enlever pour les interventions. Il n'a jamais dit à personne d'où le bijou lui venait et ce qu'il représentait pour lui.
→ Depuis trois semaines déjà, un chien a élu domicile sur leur pas de porte. Russell refuse qu'il entre, mais Clover le nourrit tous les jours, ce qui fait que cette satané bestiole ne veut plus partir.
→ Il prend régulièrement des nouvelles de ses patients en pédiatrie et noue souvent des liens très forts avec leurs familles.
→ La première fois qu'il a assisté à l'extraction d'un bézoard de l'estomac d'un patient, il a rendu son repas du midi sur les chaussures du titulaire qui pratiquait l'opération. Cette mésaventure l'a longtemps poursuivi, et est encore présente dans certaines mémoires.
→ Il l'avoue à qui veut l'entendre : il adore le pudding et la gelée de la cafétéria et pourrait se nourrir exclusivement de ces deux denrées à longueur de temps. Mais il sait que ça ne lui apportera pas les valeurs nutritives dont il a besoin...
→ Il chante sous la douche. Parfois même en compagnie de Clover. Dans ces cas-là, nos deux compères livrent des concerts dignes des plus grands.

« Davis. Bloc 4. Ils t’attendent ! » Merde. Il s’était assoupi en salle de repos et était désormais en retard pour l’intervention. Merde, merde, merde. Il se releva brusquement, se frappant le crâne au lit du dessus en étouffant un juron de plus. Il se chaussa à la hâte et une fraction de seconde plus tard il courrait des les couloirs de l’hôpital. Venait l’étape du nettoyage méticuleux, ce moment que Davis voulait à chaque fois éviter pour gagner du temps mais par lequel il fallait absolument passer. Puis il déboucha enfin dans le bloc opératoire. « C’est à cette heure-ci que vous nous faites l’honneur de votre présence Dr. Davis ? » Le jeune résident leva les yeux sur son supérieur, prêt à répliquer. « Heureusement que votre collègue était là pour prendre votre place. » Davis tourna la tête vers la silhouette qui lui tournait le dos et avait le mains plongées dans le cage thoracique du patient. Clover. Il n’était même pas étonné. « Je suis prêt maintenant. » Lâcha-t-il avec fermeté. Il n’allait pas la laisser lui voler son intervention. Pas cette fois-ci. Il fit un pas vers la table d’opération. « Recule Davis, ce n’est plus ton patient. La prochaine fois tu feras comme ta collègue et tu mettras ton réveil. » Davis soupira lourdement et croisa le regard incendiaire de son supérieur. Il tourna les talons avec colère et quitta le bloc, furieux.

« Bordel, ce que j’ai pu prendre mon pied ! Dr. Hamilton m’a laissé la main dans le dernier quart de l’intervention, c’était… » « Ta gueule Hastings, tu m’as volé mon intervention, t’es dégueulasse ! » Il vrilla son regard dans celui de la jeune femme. A cet instant précis il la détestait. Chaque pore de sa peau suintait la haine qu’il avait à son encontre. Il reporta son attention sur son repas désormais froid et poussa le plateau au loin d’un geste brusque. « Considère ça comme une vengeance pour m’avoir fait passer pour une conne y a deux jours lors de la réunion du personnel ! » Répliqua-t-elle en s’installa en face de lui avec une nonchalance qui arracha un nouveau soupir exaspéré au jeune homme. Elle avait raison. Il avait clairement abusé sur ce coup-là, mais ça lui avait valu l’une des meilleures interventions de sa vie alors il n’allait certainement pas le regretter. Comme elle ne regretterait pas son attitude d’aujourd’hui. Tous les deux étaient semblables. Si semblables que c’en était parfois effrayant. Il attrapa sa canette qu’il vida d’une traite avec de la reposer sèchement sur la table. « Y a plus de lait, tu devrais passer en chercher en rentrant, je suis de garde cette nuit. » Il releva un visage plus détendu vers la jeune femme et lui accorda même un sourire. C’était toujours comme ça entre eux, balançant sans cesse entre la haine, l’amitié, l’admiration, le respect, le désir. Des émotions fortes qu’ils géraient de manière différentes mais toujours ensemble. Parce que s’ils étaient deux des médecins les plus ambitieux et solitaires de l’hôpital ils avaient bien compris qu’à deux ils étaient plus forts. Invincibles.

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